Le Centre d’archives de la Grande Zone argileuse nord-ontarienne a comme mission de sauvegarder le patrimoine archivistique de la région où œuvre l’Université de Hearst, un territoire qui s’étend d’Iroquois Falls à Longlac, en s’inclinant vers le sud jusqu’à Timmins. Il a le mandat de recueillir des témoignages archivistiques, de les entreposer, de les classifier et de les numériser afin de les rendre graduellement accessibles aux chercheurs et aux chercheuses. Des documents administratifs, des journaux de vie, des photographies, des enregistrements sonores et audiovisuels ainsi que des documents reliés à tous les aspects de l’histoire et du vécu communautaire de cette région nord-ontarienne sont conservés au Centre d’archives. Étant uniques, ces documents constituent de véritables trésors patrimoniaux. En plus d’assurer la préservation de la documentation originaire de la Grande Zone argileuse, le Centre d’archives permet de les conserver dans le nord de l’Ontario. Et, dans le milieu archivistique, on s’entend pour dire que « les documents historiques ne peuvent être plus utilisés et mieux compris que dans le milieu dont ils émanent¹».
En tant qu’institution d’enseignement universitaire, l’Université de Hearst a le mandat, entre autres, de favoriser le développement de la connaissance à travers la recherche. À moyen terme, la création du Centre d’archives augmentera de façon significative la capacité de recherche à l’Université de Hearst. En fournissant des ressources supplémentaires au corps professoral et à la population étudiante, ce centre vivifiera les programmes et élargira les services que l’institution offre dans la Grande Zone argileuse, bonifiant, par le fait même, son rôle crucial dans l’acquisition et la diffusion de la connaissance au sujet du nord de l’Ontario.
¹Jean-Pierre Therrien, « Robert Garon : une passion, les archives, une vocation; les Archives nationales du Québec » dans Louise Gagnon-Arguin et Jacques Grimard (dir.), La gestion d’un centre d’archives : mélanges en l’honneur de Robert Garon, Sainte-Foy, Presses de l’Université du Québec, 2003, p. 25.